Dernier livre

“LE KÉPI BLANC”

 

Aubagne, 3O Avril 1970.
C’était ce jour-là, lors de la commémoration de Camerone à la Maison-mère de la Légion Étrangère, que Malory Le Tellier avait rencontré le légionnaire Karl-Hans Meyer.

 

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DES MOTS
sur le sable …

Dernier livre

“LE KÉPI BLANC”

Aubagne, 3O Avril 1970.
C’était ce jour-là, lors de la commémoration de Camerone à la Maison-mère de la Légion Étrangère, que Malory Le Tellier avait rencontré le légionnaire Karl-Hans Meyer.

De l’écriture à la lecture
QUI SUIS-JE?

« Dans l’écriture, la main parle; et dans la lecture, les yeux entendent les paroles. »

J’ai tourné quelques pages de ma vie en Afrique.
Puis, de retour dans la mère patrie, quelques chapitres aux pieds du Mont-blanc.
Maintenant, je demeure dans un charmant petit village de Camargue ; dernier Eden des chevaux et des taureaux où le vent chuchote aux roseaux rouillés de belles histoires de Gardians.

J’aime lire, écrire, la musique et… le silence.

À PROPOS DE MES LIVRES

À PROPOS DE MES LIVRES

 

« Écrire, c’est aussi ne pas parler. C’est se taire. C’est hurler sans bruit. » (Marguerite Duras)

Et si écrire était, aussi, exprimer par des mots, ses joies, ses maux afin de ne pas mourir?
Alors, j’écris …

Mon style littéraire est la nouvelle.
Mais en ce jour, d’ombre et de lumière vient de paraître « le Képi Blanc », mon premier roman qui, comme tous mes autres livres, est présenté chez « The Book Edition ».

Je vous souhaite une belle promenade au fil de mes mots.
©M. De Rodrigue

Zoom sur les
LIVRES

Le Képi blanc

La pluie d’octobre tambourinait sur les carreaux. Devant une photographie, une bougie dansait sur le bureau. La rengaine qui pleurait depuis minuit empêchait, avec tout son bruit, l’insomnie de se retirer. Laissait Malory s’embourber dans les méandres de ses souvenirs avec le fantôme de cet amour qui la torturait depuis bien des jours.

— Le képi… grenier… la malle en osier… tu… tu comprendras… avait réussi à balbutier sa mère avant de fermer les yeux à tout jamais.

Demain, en suivant son cercueil couvert de fleurs, elle l’accompagnerait en sa dernière demeure. Après, elle irait dans le grenier, comme sa mère le lui avait demandé.Son coeur en deuil, troublé d’étranges émotions, se balançait entre tristesse et appréhension avec en leitmotiv cette lancinante question : quel lien entre le grenier et le képi ?

 

Amère victoire

 

Un matin d’octobre, elle était arrivée

Comme une dernière aurore parfumée d’été,

Si sage et élégante dans sa jupe marine plissée,

Sa longue natte, encre noire, sur son épaule, posée.

Quand sur l’estrade de bois le professeur la présenta,

Tous les yeux, sur sa frêle silhouette, furent aux abois.

Regards mi-enjôleurs des précoces Don Juan,

Juxtaposés à ceux des filles d’un rictus souriant.[..]

Et le Diable sourit ...

 

La nuit est de cristal.

Le loup a mal.

 

Dans son cœur passent des éclairs.

Au loin, sous la pleine lune, hurlent ses compères.

Ils l’appellent pour qu’il se joigne à eux.

Mais le solitaire aspire au silence ; il est malheureux.[…]

Ne pleure pas, Adam!

 

Mon enfant, mon fils, ma vie,
Mon grand, à la fois mon tout petit !
Mes mots ne sont pas assez puissants
Pour te dire combien ta maman T’AIME
Alors que tu es mon unique poème.
Tu es mon soleil,
Ma merveille !
Quand je suis triste, c’est toi qui me souris,
Tu chasses, mon Petit Homme, mes nuages gris.[…]

Parfum de femmes

 

LE MASQUE DE VENISE, extrait

Elle n’a pas sommeil, ce soir.
Son amant Somnus qui est au désespoir,
De son regard de nuit, la fixe pour la faire cligner des yeux.
Puis, la courtise pour la jeter dans ses draps soyeux.
Pour qu’il la dédaigne, elle se prépare un café corsé,
Et lui annonce qu’avec sa plume, elle passera la soirée.
Il est minuit ! Des rimes s’ébattent dans sa tête.
De-ci, de-là, volettent comme des alouettes.
Sur la page blanche refusant de se poser, elles caracolent.
Puis en la narguant, à tire-d’aile, vers l’Italie s’envolent.

 

Poussières de dune

Il s’appelait Sid Moulaye !

Bien que ses tempes argentées trahissaient une bonne quarantaine d’années, il disait ignorer son âge puisqu’il ne savait pas l’année de sa naissance. […]Son large front strié de quelques sillons, ses hautes pommettes, l’arête de son nez à la courbe parfaite, sa bouche veloutée et son menton carré étaient brunis par les heures à travailler sous le soleil ardent ou le chergui étouffant. Mais, comme par enchantement, tout son beau visage était illuminé par un regard fier où se mirait le vert d’une émeraude que, probablement, lui avait léguée sa descendance berbère.

Quand il se couronnait du chèche torsadé, « Seigneur des regs » je l’imaginais.

L'oeil de Ré

 

Il est fils du vent !
Bel homme, indomptable et puissant !
Dans ses grands yeux de jais
Maints nuages tragiques ont traversé.
Il a plié souvent le genou,
De l’amour, il a même reçu un terrible coup.
Il parle sans pudeur de ses cicatrices
Avec parfois un éclat de rire ou un brin de malice.[…]

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