Oh, mon amour,
Mon bel et tendre amour !
La nuit est douce comme l’espoir.
Les étoiles ont revêtu leur robe du soir.
À Nîmes, dans les jardins de la fontaine,
Les guitares tziganes gémissent leur peine,
Offrent à la lune scintillante
Une complainte émouvante.
Avec espérance,
Du regard, j’ai balayé l’assistance.
Tu es tant présent dans mon cœur meurtri
Qu’il m’a semblé, en cette nuit,
Voir l’ombre de ton képi.
Alors, comme avant,
J’ai posé ma tête sur ton épaule amoureusement.
Dans tes bras, je me suis blottie passionnément.
Tu as effleuré mes lèvres d’un doux baiser
Puis, avec fougue, tu les as embrassées.
Mais, mon adoré,
Je rêvais pendant que les guitares pleuraient…
© M de Rodrigue