La terre continue de tourner.
Les hirondelles de folâtrer.
Dans la forêt, les rues, les animaux de gambader sans danger.
Et le silence, tous les bruits de la ville… a étouffés.
Le satanique virus a posé sa couronne sur le monde.
Coup de semonce pour l’Humanité immonde.
Dès lors, la nature en reprenant ses droits
Se rit de l’Homme en le mettant aux abois.
Grands-parents, parents, enfants,
Tous ont été confinés… brusquement.
Tous, tous !
Tous, sauf, les infirmiers, hospitaliers, les derniers de cordée
Qui, vaillamment, sont allés guerroyer le mal sans piolet.
Et si cette pandémie était le dernier signe des cieux ?
Apocalyptique cadeau offert à l’Homme orgueilleux et belliqueux
Pour l’obliger à faire une pause afin de méditer.
Et pourquoi pas, aussi, pour de ses fautes, ses crimes s’autoflageller
Tout en se concentrant, sincèrement, sur ce qui est important :
Amour, compassion, partage avec l’autre tout en maudissant le Dieu Argent.
Et si cette privation de liberté momentanée, après bien des souffrances,
Était son passeport pour voguer vers un avenir inondé d’espérance
Où des quatre points cardinaux de la terre,
S’élèverait avec le sourire, le chant de la victoire sur la misère
Tout en protégeant et en respectant Gaïa notre mère nourricière ?
« Gardons espoir car il n’y a pas de nuit, sans que ne revienne le jour ! »
© M. De Rodrigue