Grand-mère chérie
Même lorsqu’elle est une étoile dans le ciel,
Une grand-mère, dans notre cœur, reste éternelle.
Malgré les sillons de la vie qui rident son visage,
Malgré le malheur qui lui a fait outrage
Malgré une douleur qui, ici ou là, la fait souffrir,
Afin de ne pas nous inquiéter, elle garde toujours le sourire.
Parce qu’on la sait, sur cette terre, éphémère
C’est précieux et jolie une grand-mère.
Elle sent bon la violette, la lavande ou le jasmin ;
Parfum légué en héritage qui nous suivra sur le chemin.
C’est doux une mamé.
Lorsqu’elle nous raconte des contes de fées
Avec des princes et des châteaux
Ou qu’elle nous confectionne des petits gâteaux.
C’est scientifique une grand-maman.
Certains médecins la taxent de « charlatan »
Parce qu’elle nous guérit avec des potions d’antan
Concoctées avec des plantes prélevées dans une forêt ou un champ.
Une grand-mère, c’est généreux.
Même lorsque son porte-monnaie est malheureux.
Parce qu’elle a connu misère et privations,
Elle nous offre des cadeaux malgré sa petite pension.
Une grand-mère, c’est tolérant,
Elle pardonne toujours notre comportement de chenapan.
Sans juger et sans tendre le martinet de la punition,
Que nous soyons petits ou grands, lorsque nous déraillons,
Elle nous serre dans ses bras tendrement.
Avec attention, elle écoute nos tourments.
Afin de nous équiper pour faire face aux évènements,
Elle nous conseille, nous guide, sans en parler à nos parents.
Une grand-mère est un trésor de patience.
Elle nous accueille quand les parents sont en absence.
C’est une bonbonnière d’amour
Qui câline toujours.
Alors, pour ceux qui ont la chance de l’avoir encore,
Chérissez la, montrez-lui votre affection encore et encore
En vous disant que vous êtes des chanceux, des privilégiés
Car moi, la destinée…
M’a privée de connaître mes deux mamies,
Et c’est un élément important qui manque à ma vie.
Mais pour me consoler de cette séquelle,
Ma mère m’a donné le prénom de l’une d’elle.
Alors pour, aux quatre vents, ne pas l’abimer,
Dans mon cœur, avec tout mon amour, je l’ai enfermé.
© M. De Rodrigue