Le képi blanc

 

Aubagne, 3O Avril 1970.
C’était ce jour-là, lors de la commémoration de Camerone à la Maison-mère de la Légion Etrangère, que Malory Le Tellier avait rencontré le légionnaire Karl-Hans Meyer.

C’était jour de très grande fête !
En ce jour d’avril où il lui avait souri, il lui avait mis folie en tête.
Lors du défilé, il était passé tout près d’elle droit comme un piquet. Mais, le discret clin d’oeil que ses yeux de lynx lui avaient jeté l’avait foudroyée. Et, quand son bras l’avait presque frôlée, dans l’océan émeraude de ses yeux elle s’était noyée tandis que sur son coeur s’épinglait le beau visage hâlé de ce soldat.
Elle avait pâli !
Elle a avait rosi !
Tandis que ses joues se pourpraient, son coeur tel un fougueux pur-sang s’emballait. Pour la première fois de sa vie, en amour, Malory était tombée.

Les amants s’étaient juré amour et fidélité. Mais arriveront-ils à vaincre la distance géographique, le nombre d’années qui les sépare et cette mère qui regarde d’un oeil amer la relation de sa fille avec ce militaire ?
Qui de l’amour, de la distance, de l’âge ou des préjugés se couvrira de lauriers ?

 

Lire un extrait...

La pluie d’octobre tambourinait sur les carreaux. Devant une photographie, une bougie dansait sur le bureau. La rengaine qui pleurait depuis minuit empêchait, avec tout son bruit, l’insomnie de se retirer. Laissait Malory s’embourber dans les méandres de ses souvenirs avec le fantôme de cet amour qui la torturait depuis bien des jours.

— Le képi… grenier… la malle en osier… tu… tu comprendras… avait réussi à balbutier sa mère avant de fermer les yeux à tout jamais.

Demain, en suivant son cercueil couvert de fleurs, elle l’accompagnerait en sa dernière demeure. Après, elle irait dans le grenier, comme sa mère le lui avait demandé.
Son coeur en deuil, troublé d’étranges émotions, se balançait entre tristesse et appréhension avec en leitmotiv cette lancinante question : quel lien entre le grenier et le képi ?

Dans l’attente de comprendre ce que la mort lui avait interdit de lui révéler en abrégeant son dernier souffle de vie, Malory déversait son chagrin en longs sanglots comme la pluie qui frappait sur ses carreaux.
Avec mélancolie, du grenier des souvenirs enfouis, elle poussa la lourde porte en chêne d’une main incertaine. Avec les odeurs et les objets du passé dans la pénombre, se trouvait une masse sombre : la malle en osier sur laquelle attendait, pour être bercée, une poupée au regard figé. Comme sa solitude lui faisait peine, Malory la déposa sur une commode ancienne afin qu’elle tienne compagnie à l’ourson gris qui y était déjà assis.

Puis devant cette malle qui, probablement devait renfermer un secret, elle hésita un instant….

© M. De Rodrigue

Où trouver le livre ?

Les avis des lecteurs

Il est indéniable que l’auteure connait bien et qu’elle aime la Légion étrangère qu’elle nous décrit avec panache et si poétiquement. J’ai beaucoup appris sur cette armée et je l’en remercie.
J’ai ri avec Mado la pseudo restauratrice.
J’ai énormément aimé le conte de la fée et du berger de Salon de Provence. Maintenant, je sais pourquoi les cigales chantent tout l’été !

Quant à l’histoire d’amour entre le beau légionnaire et la jeune Malory ?
Elle m’a fait frissonner de divers sentiments et elle m’a bouleversée parce que plus d’une fois je me suis demandé si cette histoire était le fruit de l’imagination de l’auteure ou si l’auteure l’avait réellement vécue parce que derrière les mots on la sentait vibrer d’amour et de chagrin.

Félicitations pour ce très beau roman que l’on referme avec un petit pincement au cœur.
Avec toute mon admiration.

Mme Girard, le 28/02/2015

Excellent roman qui a eu le pouvoir de m’émouvoir !
Merci !

 » Légio patria nostra « 

Amitiés légionnaires

Képi blanc Molina, le 26/02/2015

Ton livre est superbe ; quelle émotion ! quelle belle histoire ;
c’est à croire que tu l’as vécue !!!!!!!!!!
Félicitations !
J’èspère qu’un jour tu seras lue par plein de lecteurs, car tu le mérites. C’est merveilleux !

Je ne sais plus trop quoi te dire, tellement les mots me manquent.
J’ai adoré : et bien ……. tout. L’écriture ; les mots ; les phrases ; les couleurs ; les paysages ; enfin tout.

Je répète ; c’est merveilleux.

J’èspère que tu n’en restera pas là ; et que tu conteras plein
d’autres histoires aussi superbes.

M Gagnaire, le 09/02/2015

Un roman bouleversant de beauté …

Maryse, le 13/12/2014

Très belle histoire et si joliment écrite que j’ai lue avec grande émotion !
Félicitations pour ce premier roman à qui je souhaite beaucoup de succès !

Renée M., le 02/12/2014

Une belle histoire d’amour comme on en trouve rarement, racontée pudiquement dans un style poétique qui nous emporte dans la rêverie. Qui sont Malory et Hans-Meyer ? Une jeune fille et un légionnaire qui se rencontrent par hasard (existent-t-il vraiment ?) et s’aiment passionnément. Malory a vingt ans et aime pour la première fois…pour l’éternité. Un amour intense à peine éclos, trahi par les préjugés et détruit par l’hypocrisie parentale qui ne cherche que convenances et beau parti.
Ce roman, « Le képi blanc » se lit d’un trait, au pas de charge et ne laisse pas au lecteur le temps de souffler. Ce n’est pas seulement un hommage aux légionnaires, c’est aussi un hymne à l’amour que le temps, cet arbitre des moments difficiles, fait et défait au gré des destins.
Le képi blanc est très bien écrit, l’auteure trouve les mots justes, vrais, pour décrire les états d’âme du couple et de son entourage. Le lecteur trouvera également un joyau caché au milieu des pages, la magnifique légende de la petite fée et du berger, vécue sous le chant incessant des cigales.
C’est un livre que je recommande vivement aux amoureux des belles lettres. A lire absolument !!

Maamar Rékaiba (écrivain), le 28/11/2014

C’est vrai qu’on est tout de suite absorbé par cette superbe histoire d’Amour avec un grand A ! Bouleversante !

M. Blanchemain, le 11/11/2014

Je viens de terminer le merveilleux roman de M. de Rodrigue qui s’intitule « Le Képi Blanc » ; un roman d’exception qui a remué mes tripes.
Merci à cette auteure de grand talent !

Comment écrire ce que je ressens ? Je suis bouleversée par cette histoire si bien racontée par la plume poétique de M. de Rodrigue. Auteure dont j’ai eu le grand plaisir de lire ses nouvelles.
Mais le Képi blanc est un récit à la fois merveilleux et troublant. J’étais émue aux larmes et n’en ai pas honte, tant les mots, si bien choisis, m’ont transportée vers les personnages de ce roman.
Merci, merci mille fois pour ce magnifique roman et très longue vie à lui.

ElfeBrune (auteure), le 19/11/2014

M. De Rodrigue nous conte là avec son immense sensibilité qu’elle fait si bien passer dans son écriture, l’histoire d’un amour absolu.
Émotion garantie. Un roman bouleversant.
Beau succès à ce roman !

Mycha (auteur), le 18/11/2014

Une belle histoire d’amour, joliment narrée par une très belle plume !
Et en Provence, en plus !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Bises

Petite fée (romancière), le 05/11/2014

Merci beaucoup M. de Rodrigue pour les bons souhaits concernant mes contes de Noël.

Mais revenons au Képi Blanc : Je rentre de plus en plus dans l’histoire au fur et à mesure que je tourne les pages. Les personnages sont très attachants et du coup j’ai du mal à fermer le livre et arrêter la lecture.
Franchement, j’aime beaucoup et je suis sûre que ce beau roman fera une belle « carrière ».

Amicalement,

ElfeBrune (auteure), le 05/11/2014

J’ai retrouvé avec plaisir l’écriture de cette auteure qui m’avait déjà régalé avec de nombreuses nouvelles.

Ici, il s’agit de son premier roman, comme si cet amour absolu qu’elle voulait raconter avait besoin de plus de temps, de plus de mots pour s’exprimer.
Des phrases harmonieuses, des mots choisis qui chantent à nos oreilles comme une véritable symphonie. Je l’ai déjà écrit, je le redis ici, Marine écrit d’une manière poétique, elle n’écrit pas des poèmes, ses mots sont poésie, c’est aussi simple que cela et cela m’enchante à chaque fois.

Dans la première partie, l’histoire se met en place et on assiste, par la magie de l’auteur, à l’éclosion de cet amour né d’un véritable coup de foudre. Un amour absolu, sans concession, et qui, on le devine sera « à la vie, à la mort ». Ce beau képi, qui de par sa profession, frôle parfois le côté très sombre de la vie, se retrouve propulsé dans un monde aux saveurs très sucré, celui qui s’apparente au monde des anges. J’ai aimé cette opposition entre le monde bien cadré, le côté militaire et celui plein de spontanéité, d’insouciance de nos deux jeunes tourtereaux.

Alors lorsque le lecteur plonge dans la seconde partie, il plonge de haut. Injustice, incompréhension, colère et chagrin.
La fin est juste évidente… pour un roman. Dans la vie, celle qu’on nomme la vraie, il faut toujours se relever et tenter d’avancer, malgré tout…
C’est avec regret que j’ai posé ce livre, il m’a charmée, envoûté. Commencé, je n’ai pu le reposer, j’ai parfois même lu en diagonale, pour savoir, plus vite. Je me dois de le relire posément, le déguster comme il le mérite.

Monique Sauvanet (auteure), le 03/11/2014

Chère M. de Rodrigue,

Voilà, c’en est fini. Je viens de déposer doucement « Le Képi blanc » sur la table.
Oui, c’est bien d’un roman d’Amour qu’il s’agit. Quelle passion dévorante ! Il m’a bouleversée.
Souvent je me suis demandé s’il y avait une grande frontière entre toi et la belle Malory …

Parfois, pourtant, je me disais « Non ! C’est trop. Elle exagère ! » sourire.
J’ai même eu la larme à l’œil, malgré moi, arrivée au chapitre 15 (je ne peux en dire davantage afin de ne pas dévoiler toute l’histoire).
Le roman est riche en informations sur la Légion, son esprit. Il y a aussi de belles descriptions, en dehors des personnages bien campés, sur les paysages de la Provence et de la Camargue (ton lieu de prédilection me semble-t-il…).

Si tu l’acceptais, j’aimerais m’entretenir avec toi de ton roman, par l’intermédiaire d’une messagerie, peut-être celle de facebook, cela devant rester strictement personnel.

Je souhaite un franc succès à ton roman.

Amicalement,

Mycha (auteur), le 31/10/2014

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