L’oeil de Ré

 

Il y a des êtres qui par un beau matin
Fleurissent comme une fleur sur votre chemin.

 Le premier jour, on ne sait rien d’eux:
S’ils sont démons malheureux
Ou anges heureux.
Mais au fil des jours on a besoin d’eux,
Tant, ils vous font chanter le coeur
Et avec un sourire éteignent les braises du malheur.

Il est des êtres comme ça
Qui sans rien demander, vous offrent tant de joie !

Lire un extrait...


Il est fils du vent !
Bel homme, indomptable et puissant !
Dans ses grands yeux de jais
Maints nuages tracagiques ont traversé.
Il a plié souvent le genou,
De l’amour, il a même reçu un terrible coup.
Il parle sans pudeur de ses cicatrices
Avec parfois un éclat de rire ou un brin de malice.

En ex-guerrier, il n’a peur de rien,
Ni de Dieu, encore moins du malin.
Solitaire, il avance dans la vie ainsi,
En souriant malgré ses soucis,
Avec espoir,
Fatalisme et parfois un zest de désespoir.

Malgré son âme par l’amour, fissurée,
Parfois de ce monde cruel, il arrive à se libérer.
Alors, ses passions l’emmènent au bout de ses rêves,
Après avoir anesthésié son esprit de musique sans trêve.

Son coeur taillé tel un étincelant diamant
Distille, sans le savoir, le bonheur en un instant,
En vous offrant quelques mots, amicalement,
Ou en vous affublant de surnoms délirants.

Il peut être aussi doux que l’agneau,
Devant les imbéciles, parfois, faire le gros dos.
Mais quand il est par un quidam, gratuitement, agressé,
Il devient aussi tranchant qu’un glaive de chevalier.
Alors, arrivent en rafales ses jurons abominables
Qui déstabilisent l’offenseur exécrable.

Certaines aubes, se perdant dans le fantastique
Il vous raconte des histoires cabalistiques….

Pour attirer la chance,
Pour repousser au loin les futures souffrances,
Il possède un talisman : non un fer à cheval,
Ce bout de métal qui, paraît-il, expulse le mal.
Mais un porte-bonheur égyptien,
Qu’il caresse respectueusement de la main :
L’oeil de Ré !
Sur sa poitrine, délicatement, imprimé,
Qui un jour, lui apportera amour, bonheur et sérénité…

© M. De Rodrigue

 

Où trouver le livre ?

Les avis des lecteurs

Que j’aime ce type d’écriture de « poésie prosée », structurée avec une syntaxe particulière pleine d’originalité, posé sur le papier du bout de la plume talentueuse de M De Rodrigue . Je commence donc la lecture de ce second ouvrage que me propose l’auteur.

A Sébastien revient ce premier opus superbement construit qui commence par dévoiler la sensibilité de Marine.

Madeleine tu rimes avec Fabienne pour une histoire dont le commencement est commun à vous deux, un poème d’une amplitude et d’une intensité touchante, attendrissante et prenante. De ta plume d’où jaillit le talent, tu aurais pu écrire :

« Jeanne ! C’est votre petit-fils Dominique qui avec ma modeste plume vous dit : Je t’aime ! » Malheureusement je ne lui ai rarement dit à Jeanne, ma grand-mère, JE T’AIME !

Apprentissage et transformation de l’adolescence vers la maturité d’un adulte dressé au combat comme l’on dresse un chien à l’attaque Le rêve militaire n’est pas le rêve américain loin s’en faut d’ailleurs y a-t-il encore un rêve quand le béret vert ressemble étrangement aux soldats américains meurtris de retour d’Iraq ou d’Afghanistan. Le rêve paradisiaque devient enfer. Dans sa prison dorée, le soldat se déshumanise et se transforme de robot au cerveau « lavé » à épave humaine.

Récit noir et particulièrement réaliste !

Avec Heida la chienne, nous découvrons l’amour fusionnel entre un maître et son animal de compagnie. Après des décennies de complicité, l’animal disparaît et l’environnement du maître n’est plus qu’une grande solitude, source de tristesse, de déprime accélérant temporellement la rencontre avec la grande faucheuse. Que cela est vrai !

Son royaume est là… Chacun à son petit paradis caché, pour lui c’est un fond de cave à ce passionné de modélisme car ce jardin secret théâtre de sa passion masque la douloureuse rupture, la séparation d’une femme.

(Le raptor ne me convainc pas, je n’accroche pas)

A Brasilia, de l’aviation à la prostitution des favélas du Brésil pour un amour interdit avec une déesse des mille et une nuits asservie par le désespoir d’être une fille de joie aguicheuse pour survivre, elle s’appelle Flavia.

« A leur radeau d’amour, à perdre haleine, ils se sont accrochés » jolie image prévenant un amour impossible car dès sa liberté acquise, de retour dans ton pays jamais tu ne reverras Flavia.

Flavia est le récit que j’aime le plus car tout au long de cet écrit se chevauche l’espoir de retrouver Flavia et le désespoir de l’avoir perdu une nouvelle fois et surtout d’avoir été trahi par la cupidité et la passion de cette beauté l’emportant certainement sur la raison. Ne sombre pas dans le néant et crois à l’œil de Ré tatoué sur ta peau qui te protègera.

BRAVO M De Rodrigue.

Dominique Chevalier, le 15/03/2011

Un titre qui résume à merveille l’ouvrage de Marine.

Dans la mythologie égyptienne, ce symbole est très ambiguë car il représente à la fois la déesse Tefnout associée à la pluie, l’eau, la création, mais aussi le Rê, soleil égyptien, brûlant et dévastateur.

En disant cela je résume le livre, original par cette prose poétique que Marine manipule avec une aisance inconsidérée, difficile pour son témoignage au cours duquel l’auteur nous explique comment l’embrigadement, la soumission à l’autorité militaire mène au Rê destructeur. Son témoignage est d’importance car Sébastien est bel et bien réel ainsi que sa déchéance. Sa grand-mère, ses avions, Heida qui le font toucher du doigt quelques instants de bonheur, puis Flavia avec qui il bascule et se ferme à double tour…

Enfin, la légende nous raconte que la déesse Tefnout revient sauver l’Egypte de la sécheresse, sur ordre de Rê, le fameux talisman de Sébastien lui portera chance enfin, du moins, on l’espère car il en a grandement besoin !

 

Jean Marc, le 03/09/2009

Beaucoup de succès pour l’Oeil de Ré !

Amicalement,

Antoine

Antoine Briard, le 23/08/2009

Tous les bonheurs pour ce livre et son inspirateur…

Bise provençale à toi, Belle Ombre !

Petite Fée Véronique (romancière), le 22/08/2009

Très en retard sur mes lectures des auteurs tbe, j’ai enfin fermé le recueil de Marine. Il m’a séduit autant que le premier, un peu différent mais ce sébastien qu’elle décrit si bien, si tendrement, on a l’impression de le connaître, presque de le toucher à travers ces mots qu’elle manie fort bien.

Ce recueil m’a ému, troublé, parfois même bouleversé ! Cet amour dur, impossible, qu’elle narre si bien m’a touché au plus profond de moi même. Ombre avec son style si particulier arrive à nous emporter dans des contrées remplies parfois de larmes, de doutes…
Je ne sais que dire de plus tant les mots me manquent….
Sans contexte, elle a un énorme talent et modeste en plus !

Je continuerais donc d’acheter ces oeuvres car je sais par avance qu’elles en me décevront jamais.

Maria Luna (auteur ), le 02/08/2009

Il en a bien de la chance l’oeil de Ré d’avoir une amie comme vous . C’est un très bel hommage que vous rendez à cet homme qui doit être exceptionnel.
Félicitation pour ce livre tout en émotion.
Un admirateur

Laurent, le 26/07/2009

Marine ,Ombre, ou Ombre marine,
Je viens de relire cet extrait et je dois dire qu’il me transcende et que comme celles de Cupidon ses flèches transpercent mon coeur.

Vous êtes sublime.
Raoul.

Ribot, le 17/07/2009

J’ai été heureuse de faire la « connaissance » de votre Sébastien.
Magnifique hommage à cet homme dont l’histoire, poignante, nous émeut.
Que l’Oeil de Ré le protège !
Merci Ombre

Missette, le 24/05/2009

un livre d émotion d une vie maltraitée
d un bonheur perdu et de l enfermement meurtri
ce livre une rencontre intence
un cadeau pour notre plaisir de lire
j ai adoré cette rencontre

merci a toi luciole des marais

Georgio, le 12/05/2009

J’ai fini ton livre et je dois dire que l’émotion est intense dans la seconde partie, celle intitulée FLAVIA. Quel personnage ce Sébastien et quel parcours…
Tu as très bien su le décrire et le lecteur est pris dans sa tourbillonnante existence. J’espère simplement que son avenir n’est pas compromis.

Bravo et merci pour ce livre.

Gros bisous

Elisabeth Loussaut, le 09/05/2009

Voilà, j’ai terminé L’Oeil de Ré,

un petit bijou tout en poésie et finesse malgré la tristesse de l’histoire.
A lire absolument… c’est un régal !

Elfebrune, le 28/04/2009

Chère Ombre L,comme j’aime ce pseudo si bien choisi, vous qui êtes pour nous finalement qu’une ombre qui vient nous effleurer comme le souffle du vent de votre Camargue qui vous inspire aussi joliment.
Je ne suis pas taureau mais bélier aussi ,un très vieux bélier natif de Méditérranée.
Je souhaite que mon livre vous plaise.

Merci et à bientôt , amicalement. R.Ribot

Ribot, le 22/04/2009

Chère Ombre ce livre m’a enchanté, par la façon dont vous l’avez écrit c’est une histoire triste
Mais racontée a votre façon, en forme de poème qui m’a bien plu,

bravo ! polo

Simone Paul, le 09/04/2009

Que je suis impatiente… Le texte de 4° de couverture me donne l’eau à la bouche… Très bientôt j’aurai l’immense honneur de lire enfin L’OEIL DE RE !!
à bientôt donc !

Elfebrune, le 27/03/2009

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