C’est Moreno,
Le magnifique hidalgo !
Il danse le flamenco,
Il danse avec cet art dans la peau.
Avec son œil noir comme les toros de Sévilla,
Il danse. Avec frénésie, il livre son combat.
Son cœur, son âme, ne sont que passion.
L’amour, la peine, la joie, la déraison
S’échappent au son de ses talons.
La beauté du geste, nous déroute,
Sa grâce, nous envoute.
Guidée, par la guitare d’un Gitan,
Sa danse qui traverse le temps,
L’instant d’une nuit ,
Nous invite en Andalousie.,
C’est Moreno,
Le danseur de flamenco,
Qui ce soir à la bodéga, « A la Siete de la tarde »
Le temps d’une danse endiablée,
A, majestueusement, déposé à mes pieds,
De mes ancêtres, le passé !
© M. De Rodrigue